Double sens sera la première sortie de Moadjila.
Le titre reflète la maladie d’une personne qui ne peut s’empêcher de parler sans ambiguïté, est dans l’impossibilité de s’exprimer de manière simple, et emploie des méthodes alembiquées pour tester son interlocuteur, jusqu’à la manipulation, le trucage et le jeu avec ses fragilités et failles.
Comme le dit le poème qui suit, elle se résout par la rupture, lorsque la relation à cette personne malade devient insupportable et lorsqu’on finit par douter de tout, et même se laisser entrainer dans ces ambiguïtés permanentes, jusqu’à y perdre sa propre santé mentale.

L’album sera probablement la production la plus violente, cathartique et libératrice de notre catalogue grandissant. La plus tripale tout en conservant une forme de beauté inhérente à ce processus de décharge émotionnelle, des choses intériorisées pendant des mois, des années, logées dans l’estomac et qui finissent par se dissoudre dans une œuvre qui sera dans son essence la plus belle victoire sur des choses très laides et souffrantes, qui finissent par ne plus hanter ni détruire comme elles se muent vers une teinte plus douce retrouvée dans l’équilibre, formée de souvenirs apaisés par l’idée que cette personne malgré sa violence et l’incidence de sa toxicité, est purement souffrante de sa condition.

Double sens (double meaning(s)) will be the first Moadjila release.
This reflects the illness of a person who cannot help but speak ambiguously, can’t express in a simple manner, and uses devious methods to test their interlocutor, to the point of manipulation, trickery and playing on their weaknesses and flaws.
As the following poem expresses, it is resolved by breaking up, when the relationship with this sick person becomes unbearable and when one ends up doubting everything, is drawn into these permanent ambiguities, to the point of losing one’s own mental health.

The album will probably be the most violent, cathartic and liberating production in our growing catalogue. The most visceral, while keeping a form of beauty inherent in this process of emotional release, things internalised for months, years, lodged in the stomach and which eventually dissolve into a work that will, in essence, be the most beautiful victory over very ugly and painful things, which cease to haunt or destroy as they shift towards a softer hue found in balance, formed from memories soothed by the idea that this person, despite their violence and the incidence of their toxicity, is purely suffering of their condition.


La culture du double sens
Se résout dans l’absence
Manipulation
Dissolution
De toute relation
Annihilation
Par le sourire
La pureté du cœur parle
Subir le martyr
Y trouver le calme
Épouser ses séquelles
Les transcender
Laisser le rimmel
Couler
Sans ne même plus s’en rendre compte
Indolore
Pourtant si sensible
Aux attentions
Aux intentions
Te rencontrer
Donne moi un peu de toi
J’en ferai un trésor
Et si je m’offre à toi
Ne revends pas mon corps
Au plus offrant


Culture of double meaning
Resolves itself in absence
Manipulation
Dissolution
Of any relation
Annihilation
Through smile
Purity of heart speaks
Endure martyrdom
Finding calm in it
Embrace the aftermath
Transcending
Let the rimmel flow
Without even realising
Painless
Yet so sensitive
To attentions
Intentions
Meeting someone
Give me a piece of you
I’ll make it a treasure
And if I give myself back to you
Don’t sell my body to the highest bidder

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